Ruptures et continuités dans les représentations de l’informatique et de son apprentissage chez les élèves de cycles 3 et 4
Quelles conceptions de l’informatique se sont construits des élèves de la fin des cours élémentaire de 1re et 2e année (CM1-CM2) et du collège ? Quels sens donnent-ils à l’informatique et à son apprentissage ? Quelles ruptures et continuités dans les représentations de l’informatique et de son apprentissage observe-t-on chez ces deux populations d’élèves ? Ces questions ont constitué le cadre de notre étude portant sur les rapports à l’informatique[1] d’élèves de cycle 3 et 4. Cette contribution s’attache particulièrement à montrer comment les rapports à l’informatique d’élèves d’âges différents évoluent dans le temps en lien avec leurs parcours personnel et scolaire, en référence à leur culture enfantine.
[1] Dans le cadre de ce travail, nous préférons faire usage du terme « rapports à l’informatique » au pluriel, afin de ne pas perdre de vue la diversité des facettes qui composent cette notion et de ne pas présupposer leur union dans un « rapport à l’informatique en général ». Ainsi, aucune configuration particulière n’est supposée puisque tout individu se nourrit d’expériences multiples, parfois contradictoires, à l’origine de rapports et non d’un rapport à l’informatique.